Vous avez créé un site et vous souhaitez le migrer. Ou alors, vous êtes organisé et prévoyant, et vous savez que selon la configuration de travail que vous avez choisi, vous allez devoir passer par la migration (certains disent transfert) de votre site WordPress.
Rien n’est difficile, quand on à l’expérience.En revanche, si c’est une première, vous pouvez légitimement vous demander quelles seront les étapes qui vont vous permettre de déplacer votre précieux, sans peur, sans pleurs, pas en toute quiétude, mais presque.
Premièrement, bien distinguer le point de départ, le point d’arrivée, et les bagages nécessaires au périple.
D’un côté je dois avoir de manières claires mes informations de connexion à la Base de données, au FTP (sauf si c’est en local) du serveur de développement, et de l’autre, la même chose pour le serveur de destination. Être sûr d’avoir accès à toutes les consoles (admin WP, hébergeur, FTP, phpMyAdmin).
Je dois avoir en ma possession, le contenu du serveur (tout ce qui se trouve à la racine du répertoire d’installation de WordPress). Chez certains hébergeurs, le dossier se nommera www, chez d’autres il pourra porter un autre nom. En local, c’est vous qui l’avez déterminé. Je dois également avoir extrait la base de données (toute la base, pas qu’une partie).
Je peux m’atteler à envoyer par FTP le contenu du serveur : tous les fichiers de WordPress, et tout ceux qui ont servi à le personnaliser. Thème, Child-thème, plugins, uploads, développement spécifique.
Pendant que votre client FTP (Filezilla ou autre) envoie les milliers de fichiers sur le serveur de destination, vous pouvez vous occuper d’importer la base de données sur votre accès phpMyAdmin.
Théoriquement, si aucun fichier n’a bloqué dans Filezilla (voir en bas de fenêtre si il existe des “Transferts échoués”), tout votre contenu est en ligne, et la base de données est en place. Plus qu’à les relier ensemble.
Tout réside dans le fichier wp-config. Vous devrez juste changer les champs
Le préfixe de table ne change pas (théoriquement).
Cas particulier : la base de données n’était pas vierge, vous l’avez nettoyée, mais elle existait et avait servi à X ou Y projet auparavant.
Qu’est-ce qui peut clocher, si de toute façon je l’ai nettoyé ?
Les clés de sécurité AuthKey présentes dans wp-config, permettent la communication entre les fichiers et la base. Si une première installation de WordPress a eu lieu, il faut les conserver. Sinon, le boot n’aura pas lieu, et à chaque fois, votre URL vous affichera une page de choix de langue avant tentative de ré-installation. Quels sont vos choix ? Conserver vos clés ou alors supprimer la abse et en recréer une.
Dernière étape pour avoir accès au site sur son URL définitive, remplacer l’adresse du site et du répertoire d’installation présents dans les Réglages de WordPress, depuis phpMyAdmin.
Pour cela, on se rend dans sa base de données, puis dans la table ‘votreprefixe’_options, et on change les deux entrées siteurl et home, en cliquant sur le petit crayon + Éditer en remplaçant l’ancienne URL par la nouvelle.
Une requête mySql pour changer toutes les anciennes URLs par les nouvelles, ou la même chose à l’aide du plugin Velvet Blue Upadte URLs. Et le tour est joué !
Sinon, appelez-nous 🙂
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