L’EFFET DES RÉSEAUX SOCIAUX SUR LA FRÉQUENTATION DES SITES
Nous suivons régulièrement nos clients sur lesquels nous avons une mission de référencement. Je partage avec vous un des effets direct des réseaux sociaux lors d’une campagne, suite à l’annonce de lancement d’un produit, ou d’un évènement.
Je prends le cas aujourd’hui d’un artisan, plutôt une TPE par définition. Un travail d’artisanat noble, une connotation luxe ou exception également. Typiquement une niche commerciale, avec une demande réelle et un savoir faire rare.
LE CONTEXTE
Yanick Puig est Forgeron Coutelier, spécialisé dans la fabrication (mon terme à moi, mais lui préfère les termes forge pour la lame et façonnage pour le manche) de couteau de cuisine Japonais sur mesure.
Ces couteaux se vendent aux alentours des 200 € pour les plus petits et de 500 € pour les plus grands. Une offre adressée aux passionnés et aux professionnels avant tout.
Lorsque Yanick s’est lancé, nous avons mis en place un financement participatif qui a bien fonctionné, et lui a permis de trouver son public. Par la suite, un travail de longue haleine, se faire connaitre. Quoi de mieux alors, qu’un référencement efficace sur des mots clés tels que couteau de cuisine sur mesure, pour que la clientèle vous trouve ? Un appui de Facebook est la bonne réponse. Le référencement naturel fonctionne, 10 mois après la création du site, 1500 personnes passent chaque mois sur son site.
Quand Yanick réfléchit, se prépare à lancer une nouvelle gamme (les Higonokamis, emblématique du couteau pliant au japon) nous devons préparer le référencement, certes, mais également solliciter le côté social du réseau ! Nous l’avons fait, le 28 mars, en partageant pour l’instant un seul des couteaux pliants créé par Yanick. Résultat ? un trafic multiplié par 6 🙂 soit 300 visiteurs au lieu de 50 sur la journée.
Au delà de cet impact sympathique à partager, il y a une notion de stratégie. Déjà comment partager efficacement. A elle seule cette problématique est une vraie science liée à une estimation correcte des personnes à informer, et ensuite des habitudes de fréquentation du premier réseau social.
CI-DESOUS, UN HIGONOKAMI BAMBOO STYLE IMAGINÉ PAR YANICK ↓
LES STATISTIQUES DE FRÉQUENTATION SUITE À UNE PARUTION
LES 319 VISITES DU 28 MARS
Sur la première image, on voit apparaitre un pic de fréquentation à 319 visites exactement pour le 28 mars. Ce jour correspond à une parution sur Facebook et un relai de l’information. La nature même de l’information (promotion d’un produit en opposition à de l’information non commerciale) et l’action effectuée vont déterminer le nombre de visite
Je m’explique, si la publication correspond à un produit en vente sur le site, l’impact est assez limité. Nous sommes sans arrêt sollicités pour acheter tel ou tel produit ou service. Notre cerveau se met à considérer toutes ces offres comme un paysage publicitaire anodin qui ne sait plus ou ne veut plus faire la différence entre les annonces : c’est la saturation.
Ce qui ne veut pas dire que ce genre de post ne génère pas de trafic. C’est plutôt quitte ou double, un bon moyen de vérifier l’attrait pour différents produits ou services. L’impact est grand, bravo votre produit plait. L’impact est mitigé, c’est du déjà vu ou le produit ne trouve pas son public.
L’effet des réseaux sociaux sur la fréquentation des sites
LES 368 VISITEURS DU 29 MARS
En revanche, expliquer son métier, générer de l’empathie, sont des moyens de s’attirer les bonnes grâces des visiteurs du site, du réseau de fans et de likeur. Lorsqu’on partage alors les photos de fabrication d’un couteau d’exception,un couteau de 34 cm spécial Sushi (on ne s’imagine pas, mais 34 cm pour un couteau de cuisine c’est balèze) et qu’on relaie l’info au bon public, là on crée un réel intérêt.
Idem lorsque on explique la part d’histoire lié au couteau pliant emblématique du Japon, leur besoin de savoir s’empare de certaines personnes : les passionnés, que ce soit d’histoire, du Japon ou encore de couteau, y voient là une occasion de se divertir et d’apaiser leur curiosité.
JUSQU’OÙ L’INFORMATION NOUS MÈNE-T-ELLE ?
Pour ce site internet, aucune traduction ou référencement en anglais. Donc très peu de chance de toucher un pays non francophone. Pourtant sur la carte ci-dessus, on voit très clairement que d’autres pays sont touchés. Canada, États-Unis, Japon, Brésil, Argentine, Pays-bas, Royaume-Uni, … L’effet des réseaux sociaux sur la fréquentation des sites
En proportion évidemment, le Canada qui avec le Québec a une partie de la population Francophone, a plus visité le site, que les États-Unis qui sont pourtant très proches. En-tout cas ce qui est sûr, c’est que c’est Facebook qui a permis ce relai d’information. Les expatriés, les français en mission ponctuelle, et le réseau de proximité de tout un chacun sont représentés dans ces visites.